Vous êtes victime d’un accident de la route et vous êtes cogné à la tête. Vous avez peut-être subi un traumatisme craniocérébral léger.
Lors d’un accident de voiture, plusieurs personnes peuvent être atteintes d’un traumatisme craniocérébral léger (TCCL), sans même le savoir. On évoque plus communément la commotion cérébrale pour parler de TCCL il peut survenir lorsque la tête est frappée ou secouée de manière violente (wiplash).
Apprenez à reconnaître les symptômes et à agir en conséquence lorsque vous êtes victime d’un traumatisme craniocérébral léger.
Reconnaître les symptômes d’un traumatisme craniocérébral (TCCL)
Le traumatisme craniocérébral léger peut se manifester tant de manière physique, intellectuelle, comportementale ou psychologique. Ce type de traumatisme doit se caractériser par au moins l’une des conditions suivantes :
- Période d’altération de l’état de conscience (confusion ou désorientation) ;
- Perte de conscience de moins de 30 minutes ;
- Amnésie post-traumatique de moins de 24 heures ;
- Tout autre signe neurologique transitoire (ex. : convulsion, lésion intracrânienne).
Le résultat de l’échelle de Glasgow, permettant l’évaluation du niveau de conscience, ne doit pas être inférieur à 13/15. C’est donc dire que, si vous avez eu une perte de conscience de plus de 30 minutes, une amnésie post-traumatique de plus de 24 heures ou un résultat à l’échelle de Glasgow inférieur à 13/15, vous avez possiblement subi un traumatisme craniocérébral modéré ou sévère.
Cependant, pour confirmer le diagnostic de traumatisme craniocérébral léger, dans les jours suivant l’accident, on devra observer certains symptômes caractéristiques.
Ainsi, on rapporte habituellement des symptômes tels que :
- Maux de tête (céphalées),
- Fatigue,
- Insomnie,
- Difficultés d’attention, de mémoire et de vitesse de traitement de l’information.
Indemnisation à la suite d’un traumatisme craniocérébral léger.
Vous avez été victime d’une commotion cérébrale à la suite d’un accident de la route, sachez qu’il vous est possible d’avoir recours aux services de la SAAQ pour vous faire indemniser.
Un accident de la route peut avoir un impact important sur votre vie, tant sur le plan physique que psychologique. Ainsi, si vous subissez des blessures qui entraînent des problèmes à long terme, vous pouvez avoir droit à des indemnités de séquelles. Les préjudices morales découlant d’accident de la route sont indemnisés au même titre que les blessures physiques. Ces indemnités sont conçues pour vous aider à faire face aux inconvénients causés par vos blessures, et peuvent faire une grande différence dans votre qualité de vie. Le montant de l’indemnisation que la SAAQ peut vous fournir est déterminé par la gravité des blessures liées à l’accident.
Conditions d’éligibilité à la suite d’un TCCL
L’indemnité pour séquelles est versée pour compenser les inconvénients permanents causés par un accident si vous conservez des séquelles d’une gravité suffisamment importante.
Ainsi, le montant d’indemnisation d’un traumatisme craniocérébral varie en fonction des séquelles que vous subissez. Les séquelles d’un traumatisme craniocérébral doivent généralement être évaluées par un neuropsychologue.
Faites donc attention aux conclusions de la SAAQ, si celle-ci vous a fait évaluer par un neurologue. Vous bénéficiez d’un droit de contestation de la décision de la SAAQ si vous estimez que cette décision ne vous accorde pas les indemnités ou les montants auxquels vous avez droit.
Notez que pour favoriser vos chances d’être indemnisé, il est important que ce diagnostic soit posé par un médecin rapidement après l’accident.
Quelle est la différence entre traumatisme crânien et commotion cérébrale ?
Faites attention aux « faux » diagnostics. En effet, il peut arriver que vous voyiez mentionner sur votre compte rendu médical « trauma crânien ». Un trauma crânien n’est pas un traumatisme craniocérébral. Ainsi, un traumatisme crânien est un problème grave qui peut avoir un effet débilitant sur la qualité de vie d’une personne à la suite d’un choc ou d’un impact violent sur la tête.
Si vous souhaitez bénéficier de cette indemnité, il est important d’avoir un suivi médical rapproché. Ainsi, à chacun de vos rendez-vous médicaux, prenez le temps de mentionner à votre médecin tous vos symptômes. Les notes cliniques qu’il prendra seront une excellente preuve de votre condition médicale. Elles seront idéales pour établir la relation causale entre le traumatisme craniocérébral et votre accident.
Le Cabinet M saura vous aider pour vos démarches auprès de la SAAQ
À cet effet, si vous croyez avoir subi un traumatisme craniocérébral léger, mais que la SAAQ ne reconnaît pas ce diagnostic dans votre dossier, ou encore, aie rendu une décision sur vos séquelles avec laquelle vous êtes en désaccord, communiquez avec nous.
Notre avocate spécialisée contre la SAAQ et son équipe juridique peuvent vous venir en aide et défendre vos droits qu’ils soient d’ordre physique ou psychologique, dans votre intérêt.